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Par CRIQUET le 25 Février 2022 à 20:53
Ma préférence va aux avions français aux couleurs françaises. Malgré cela, il m'arrive d'acheter des modèles "coup de coeur" et le Piper Cub en est un.
Pour tout vous dire, c'est sur cet appareil que j'ai effectué mon premier vol en solo, il y a de cela quelques années, (beaucoup trop), sur le terrain mythique de St Cyr l'Ecole. Souvenir, souvenir....
Je ne reviendrai pas sur mes premières impressions concernant cette maquette, je les ai exprimées dans la rubrique consacrée à l'analyse des planches qui me passent entre les mains.
Par contre, je vais vous indiquer l'ordre adopté pour monter cette maquette, vous signaler les points du montage qui ont présenté des difficultés, et comment je les ai solutionnées ou contournées.
Nous commencerons par le moteur et l'hélice. Assembler un flat four change des traditionnels rotatifs que je monte habituellement. Les fûts de cylindres sont à rouler sur une cap de 8/10.Le papier se roule bien sur la cap est il est inutile de procéder à un délaminage de ce dernier.
Monter un flat four...une première pour moi.
Par contre pour les habillages des caches culbuteurs, la longueur de la bande de pourtour a été calculée un peu juste. un délaminage permettra de qagner les quelques dixièmes manquants. Je pense que le dessin des caches a été fait sans tenir compte de l'épaisseur du papier. Bref, rien de bien compliqué. juste un peu de patience.
Pas de difficulté non plus pour le montage de l'hélice. Une tige de 10/10 (carbone tiré de ma "boite à rabiots" en lieu et place de la cap traditionnelle) vient donner aux pales la rigidité voulue. Le carbone étant plus facile à travailler que la cap, j'en poncé en biseau les extrémités pour la dissimuler au mieux dans les pales.
Passons maintenant au fuselage, puisque j'ai fait le choix du vitrage transparent optionnel. Ce choix n'est pas sans conséquences car il impose d'en réaliser l'équipement, bien fourni et bien visible dans la cas présent. Autre raison de ce choix: le fait que le collage des parties vitrées m'a toujours posé problème. Excellente occasion de s'y confronter.
Ne boudons donc pas notre plaisir et réalisons sièges, commandes diverses, boitiers en sur épaisseur....
Attention à la cohérence des positions des commandes avec celle des gouvernes choisies.
Vous noterez que j'ai disposé les commandes autrement que "tout au centre". Restera à positionner les gouvernes dans des positions cohérentes.
Petit détail: j'ai épaissi à la colle blanche les boules de la commande des gaz qui ont reçu, après séchage, une touche d 'acrylique jaune. Cela ne se remarque pas beaucoup, mais fait partie des menus plaisirs qui ne prennent que peu de temps à ètre réalisés....
Parlons des vitrages. Cela fera l'objet d'un article particulier dans la rubrique "tours de mains". Je n'ai pas trouvé encore la solution idéale. La pose de vitrage reste une opération délicate qui demande du soin (beaucoup). Je préconise l'utilisation de rhodoid le plus fin possible et des collages à l'araldite lente. Tout est dans la quantité de colle à déposer. Elle doit ètre infime. Inutile de procéder à un" tartinage" général sinon soyez certains que cela va "baver". Quelques "points" de colle aux endroits stratégiques ( périphérie puis milieu des montants, angles....) suffisent. Pour éviter tout collage intempestif avec le plan de travail j'interpose un bout de papier sulfurisé utilisé en cuisine, et je met sous presse. Attention, l'opération la plus délicate consiste à éviter tout glissement du rhodoid par rapport au support qui le reçoit. Sinon, traces garanties, difficiles à enlever, surtout une fois la colle sèche.
Les ailes.
A priori une solution un peu "lourde" mais au combien efficace. Vrillage impossible.....
...et un résultat garanti!
Le principe d'un structure (nervures et longerons) que l'on habille est une excellente idée. Cette structure est collée sur un support plat à l'intrados. L'extrados est lui aussi recouvert d'une pièce similaire ce qui donne une excellente rigidité à l'ensemble (pas de risque de vrillage). La pose du revètement sur une telle structure est d'une facilité déconcertante et la géométrie de l'aile reste parfaite. Je vais adopter ce principe dans la conception de mes futurs modèles.
De mème le revètement des ailerons se pose autour d'un caisson, ce qui leur garanti aucun vrillage (si le caisson est géométriquement bien réalisé bien sûr.
Revenons au fuselage.
greffe du nez mise sur chantier
Après fermeture du fuselage et mise en place du nez, j'ai opté pour positionner fuselage et ailes sur un "bâti" réalisé en carton rigide, avec quelques supports et équerres pour caler l'ensemble correctement et faciliter la pose des vitrages restants. A noter que les cadrans du tableau de bord on reçu une goutte de CRYSTAL CLEAR pour leur donner un peu de transparence. On peut aussi utiliser une goutte de colle blanche qui fera tout aussi bien l'affaire.
Les renforts tubulaires dans l'habitacle sont réalisés en tige "EVERGREEN" peinte de la couleur appropriée. La peinture adhère mieux que sur de la cap qu'il faut au préalable apprêter. Comme ils n'ont aucune fonction de renfort structurelle, cela suffira.
La mise en place des vitrages restants a demandé un certain temps, ne serais ce que par le temps nécessaire au séchage de l' araldite. Il faut procéder sans précipitation. Il y a toujours quelque chose d'autre à faire en parallèle.
Petite astuce: je procède aux collages le soir avant d'aller m'octroyer un repos bien mérité,comme cela tout est sec au réveil, et une nouvelle journée peut commencer!
Les vitrages enfin posés.
Tant que nous y sommes mettons en place l'empennage arrière ce qui ne pose pas de difficultés particulières, la notice illustrée étant suffisamment claire à ce sujet. Et puis terminons, tant que nous y sommes, mettons en place la roulette de queue. Penser à coller les gouvernes en harmonie avec la position des manches et des palonniers.
La mise en place des ailerons ne pose, là non plus, pas de difficulté. Veuillez seulement à leur donner une position cohérente avec les manches, si vous n'avez pas opté pour une position "au neutre".
Noter les durites d'huile pour les freins La roulette de que et ses ressorts de rappel
Passons maintenant à un morceau de choix: le train d'atterrissage. Les pneus sont tournés à mon habitude sur une mini perceuse. J'ai représenté aussi les ressorts de rappel de la roulette de queue. Un peu gros comme diamètre le fil de cuivre mais je n'avais pas plus fin à torsader, sous la main.
Reste plus qu'à mettre en place le moteur et rajouter tout les petits détails qui ajoutent au charme de cette maquette (antennes diverses, jauge à essence, cables de commande etc).
Je réalise maintenant que les sièges ne sont pas équipés de harnais. Curieux. Oubli du concepteur? De toutes les manières c'est trop tard pour en rajouter.
Bilan final:
Une maquette au top. Même des échantillons de papier aux couleurs de l'avion sont fournis des fois qu'il soit nécessaire de refaire une pièce.
Comme l'on peut s'en douter, son montage demande une certaine expérience, et un minimum de temps. Mais quel plaisir.
J'insisterai sur la finesse du rhodoid, indispensable si l'on veut réussir les vitrages. Le mien, quoique fin, ne l'était pas assez, si bien que j'ai eu du mal à mettre en forme le pare brise (par exemple).
Un regret quand même: que nous soit pas aussi proposé la version civile dans sa belle livrée jaune.
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Par CRIQUET le 25 Février 2022 à 20:50
Modèle HALINSKI au 1/33Le modèle proposé est un MORANE SAULNIER MS406C1 ayant été piloté par Stanislas Chalupa qui obtint 3 victoires à son bord durant la campagne de France en 1940.
Ce modèle, bien détaillé (pour preuve, entre autres, le nombre de pièces qui composent le collimateur), n’est pas destiné à des débutants et demande une bonne dose de soin et de persévérance pour mener sa construction à terme.
Il demande aussi d’être familiarisé avec certains tours de mains propres à la pratique de cette forme de modélisme. Indépendamment de les signaler au fur et à mesure de la construction, j’en ferai un bref rappel en fin de présentation.J’ai eu une information comme quoi, dans les concours de maquettes papier, comme il en existe chez nos voisins, les modèles sont répartis en deux grandes catégories : ceux assemblés de manière strictement conforme au modèle proposé, et ceux ou tout est permis comme améliorations.
Ce modèle est suffisamment détaillé pour que je vous propose un montage dans la première catégorie c'est-à-dire (from the box), si je peux me permettre cet anglicisme !
La notice de montage
Une présentation du modèle et une courte notice de montage (mais suffisante pour un modéliste confirmé) sont fournies avec le modèle, en polonais et en anglais. La présence de tels documents bilingues est à souligner car encore relativement exceptionnelle pour des modèles d’origine outre Rhin. Elle rappelle les significations des différents symboles utilisés, les points critiques et donne une équivalence (indicative) des couleurs dans la gamme de peinture HUMBROL. Cela ne dispense en aucun cas d’étudier les planches attentivement avant le premier coup de cutter. Les dessins en 3d fournis avec la notice sont suffisamment explicites pour nous faciliter cette démarche.Je n’ai pas suivi à la lettre l’ordre de montage préconisé ayant pour habitude d’assembler tous les sous-ensembles en premier (hélice, poste de pilotage, volets de dérive, trains d’atterrissage etc.)
Je trouve cette méthode particulièrement appropriée aux montages de « longue haleine », en gardant pour la fin, ce que je considère comme le meilleur, c'est-à-dire le moment ou il faut réunir tous les composants.
A propos des épaisseurs des renforts préconisés
HALINSKI, préconise l’emploi de 4 types de renforts :
** carton 1mm
*carton 0.5mm
+ bristol
++ bristol épais
Attention, les assemblages d’un tel modèle sont calculés « pilepoil ». Le dessin de chaque composant est dessiné avec une précision diabolique (merci l’informatique). Les épaisseurs de carton sont donc à respecter scrupuleusement si l’on ne veut pas avoir de (mauvaises) surprises en fin de montage
Mes premiers cartonnages provenaient de récupérations diverses et variées. Or, on s’aperçoit d’une grande disparité d’un cartonnage à l’autre en matière de constitution et d’épaisseur. L’utilisation d’une telle source d’approvisionnement n’est pas à écarter mais à réserver pour des modèles simples.
Pour ma part, je n’utilise plus que du carton 1mm que je me procure dans les boutiques de loisirs créatifs. Il se présente sous la forme de feuilles de format 800 x500 utilisées pour les encadrements. Les deux faces sont blanches légèrement glacées.
Je n’ai pas trouvé de 0.5mm dans ce type de cartonnage mais, par chance, j’ai récupéré un lot de calendriers (format PTT) qui présente exactement les mêmes caractéristiques. Ceci dit on doit pouvoir en trouver auprès d’un imprimeur un tant soit peu sensible à notre discipline !
Pour le bristol, cela concerne en général le renfort de petites pièces. J’utilise du carton style « cartes de visite » en simple ou double épaisseur suivant besoin.
Petites remarques concernant le carton 1mm utilisé. Son emploi présente plusieurs avantages :
- Possibilité de poncer finement les chants avec un état de surface digne d’un morceau de plastique (tiens donc !).
- La face glacée ne boit pas la colle si bien qu’une faible quantité suffit évitant tout gondolement.
Le poste de pilotage
Je commence toujours par cette partie. J’éprouve un plaisir tout particulier à l’assembler. Ma satisfaction est directement proportionnelle à son niveau de détail. En guise d’apéro, je vous propose de commencer part la réalisation du collimateur qui vous donnera une idée du niveau de détails de ce modèle et de ce qui vous attend pour la suite.
Mignon non ? Penser à passer tous les chants (ceci est valable pour toutes les pièces que vous allez ètre amenés à découper) au feutre gris clair. Les plus doués en matière de mélange de couleurs pourront le faire à la gouache. Le collimateur sera mis de coté et mis en place tout à fait à la fin.
Maintenant que vous avez une idée de ce qui vous attend, on peut attaquer l’assemblage du siège. D’abord la partie intérieure que l’on viendra recouvrir de la partie extérieure. Ne pas essayer de contre coller les deux ensembles et de mettre en forme ensuite le siège. Vous n’arriverez pas à obtenir des angles bien nets. 2 fois 2/10 d’épaisseur de papier, c’est dur à plier à angle droit ! Le siège sera équipé de son harnais et l’on réalisera tous les détails de son environnement que l’on mettra de coté, dans une boite, pour plus tard.Les tableaux des instruments sont proposés à deux niveaux de finition. Un premier niveau en montant les planches telles que représentée, et un deuxième niveau qui consiste à évider l’emplacement des instruments et à intercaler une feuille de rhodoïd entre les planches extrudées et d’autres ou seuls figurent les instruments. Pourquoi faire simple lorsque l’on peut faire compliquer ? J’ai opté bien entendu pour la deuxième proposition avec une petite variante en remplaçant la feuille de rhodoïd par du CRYSTAL CLEAR en fin de montage.
L’emplacement des instruments sera ajouré à l’aide d’emportes pièces, seul moyen de réaliser des petits trous bien ronds.
En ce qui concerne les différentes parties métalliques (palonnier, manche etc.) je préfère utiliser le fil de cuivre à la place de la traditionnelle cap. Les avantages sont nombreux :
- Facile à trouver dans différents diamètres (récup. de bobinages de moteurs électriques)
- Facile à mettre en forme (pas d’effet ressort)
- Facile à souder à l’étain
Je les prépare donc à l’avance. Une fois peintes en gris (HUMBROL 120) elles sont mises de coté. Le haut du manche sera peint en noir pour simuler la poignée elle-même surmontée d’une pointe de rouge pour le bouton de mise à feu.
Ces sous ensembles réalisés, nous allons pouvoir assembler l’ossature du poste de pilotage sur laquelle tout ce petit monde sera greffé ultérieurement. Dès maintenant devra être fait le choix d’une représentation des facettes des flancs du fuselage en trompe l’œil ou non. Tous les éléments permettant la réalisation de cette dernière version sont identifiés par une version « ‘ » des éléments.Les différentes parties sont contrecollées sur du carton 1mm. Elles sont ensuite évidées (symbole : petite paire de ciseaux) et détourées en veillant particulièrement à éliminer toute trace du trait noir du contour. Je le répète, les dessins des pièces sont d’une précision diabolique et il n’y a pas de « gras » à la fin des assemblages. Une fois l’ossature assemblée, les différents équipements du poste de pilotage pourront être positionnés, les structures latérales étant mises en place en dernier.
A noter que pour donner un peu plus de vie à mes modèles, dans la mesure du possible, je représente toujours la dérive braquée et la profondeur légèrement à piquer. Dans ce cas, il conviendra de positionner en conséquence le manche et le palonnier.
Nous pourrons ensuite habiller notre habitacle de son revêtement intérieur puis extérieur. Si besoin, retoucher les couples de façon à avoir un recouvrement le plus précis possible. Ce sera au tour de la partie fixe de la verrière. La réalisation des verrières est ce que je considère comme le plus délicate à réaliser.
Il convient d’évider, dans un premier temps, les parties devant ètre vitrées puis de colorier leurs chants. On découpera ensuite la verrière. A noter que les habillages intérieurs sont moins larges que les extérieurs du fait de la courbure finale des pièces ! Cela donne une idée du niveau de conception de cette maquette ! il faudra donc préformer le rhodoid à l’eau chaude. Utiliser du rhodoid le plus fin possible. On en trouve de 2/100 qui est parfait.
On y rapportera les habillages extérieurs et intérieurs. Collage à la cyano. Pour ma part j’utilise de POLLY ZAP qui a l’avantage de ne pas dépolir les parties transparentes mais à comme inconvénient d’ètre absorbée par le papier, et donc de ne plus coller, si l’on traine trop. Une autre solution est d’utiliser de la cyano gel en très faible quantités. De toutes les façons ne pas essayer de tout faire d’un seul coup. Procéder par étapes, du centre vers les extérieurs.L’hélice
L’ame des pales sera réalisé comme indiqué par du papier roulé sur de la cap. Les pales seront collées sur cette âme et profilées. Après réalisation du cone elles seront collées sur ce dernier en leur donnant un léger angle d’attaque. A noter que l’hélice tourne en sens horaire observée depuis le poste de pilotage. Les faces rayées de jaune sont placées à l’arrière.A noter qu’il est possible de rendre cette hélice mobile. J’y ai renoncé. Tout d’abord je n’ai pas bien compris le système (il faut dire que je n’ai pas trop cherché), d’autre part, nos maquettes ne sont pas des jouets et une hélice mobile immanquablement prendra du jeu et terminera collée. Autant le faire de suite.
La partie arrière du fuselage
On en assemblera l’ossature et la partie fixe de la dérive qui seront collés à l’arrière du poste de pilotage puis habillés des différents panneaux de recouvrement que l’on préformera en les roulant sur une surface souple. Pour ma part je les roule avec une cap de diamètre adéquat sur le dos en mousse d’un tapis de souris d’ordinateur. Attention à bien veiller à la perpandicularité de l’étambot par rapport au restant de la structure.
On terminera par la mise en place des charnières et la réalisation du volet de dérive qui sera positionné avec un braquage en adéquation avec la position du palonnier choisie. En guise de détente on pourra réaliser le patin de queue qui sera mis de coté.La partie ventrale
Pas de difficulté particulière. Comme pour la partie arrière il convient de préformer les panneaux avant de les mettre en place. L’opération s’en trouvera d’autant simplifiée.
Le train d’atterrissage
On commencera par la réalisation des roues dont la méthode utilisée est détaillée en fin d’article : empilage des rondelles constituant le pneu sur un tige filetée de faible diamètre, montage de l’ensemble sur une mini-perceuse et mise en forme au papier de verre. Rattrapage du diamètre de l’axe du train par une petite bague. Un plat sera réalisé sur chaque pneu pour simuler son écrasement au sol. Les pneus seront peints en gris foncé mat. On réalisera et on mettra en place les flasques intérieures et les jantes extérieures.Les jambes de train sont en cap 10/10 sur lesquelles sont roulées un habillage. Cet habillage est à « délaminer » avant de le rouler sur les jantes le papier étant trop épais pour être correctement roulé sur les jambes. La façon de procéder à ce « délaminage » est décrite en fin d’article.
On réalisera les compas de train et toutes les autres pièces relatives au train d’atterrissage et on les mettra de coté.
L’aile
On assemblera l’ossature de l’aile. La partie intrados centrale y sera rapportée.On mettra en forme les logements des roues et on les y collera. On terminera d’installer l’habillage des logements des jambes de train avant de coller la partie extrados de ce revêtement.
On pourra équiper notre aile des revêtements d’extrémité et saumon sans oublier le phare d’atterrissage et sa vitre en rhodoïd.
Les ailerons seront réalisés et collés en place en continuité du profil de l’aile après mise en place des charnières. On pourrait leur donner un angle de braquage mais je l’ai rarement remarqué sur un avion au sol. L’aile pourra ètre ajustée et collée au fuselage en veillant à la parfaite géométrie de l’ensemble. Les karmans seront réalisés une fois la partie avant greffée et terminée.Partie avant du fuselage
On assemblera l’ossature et l’on devra choisir entre une version simplifiée du radiateur frontal ou une version plus élaborée pour laquelle toutes les ailettes sont à mettre en place une à une.
La réalisation de cette dernière option ne présente pas de difficulté particulière. Il suffira d’intercaler au collage des languettes de la même épaisseur que les ailettes entre ces dernières pour maintenir l’écartement.
Une fois réalisé, ce radiateur sera mis en place sur la structure ainsi que le plastron de l’hélice et l’habillage de l’emplacement des futures pipes d’échappement.
Cette partie avant sera greffée sur le restant du fuselage. On pourra ensuite procéder à son habillage en commençant par les plaques latérales situées au niveau des échappements.
On procédera de l’arrière vers l’avant avec autant de montages à blanc que nécessaires pour s’assurer du bon ajustement des carrénages situés à l’extrémité du nez.
Ne pas oublier les petites écopes qu’il faut fixer au verso des carénages avant leur mise en place.Le radiateur ventral
Après l’épreuve précédente, la réalisation de ce radiateur sera une récréation car ne présentant aucune difficulté particulière pour sa réalisation.Plan fixe arrière
Il est de structure identique à la dériveEt pour finir…
C’est le moment que je préfère, celui de l’assemblage final, ou l’on rapporte sur la structure tous les sous ensembles préalablement montés.
On pourra mettre successivement en place :
- l’ensemble train d’atterrissage en se référant au plan trois vues fourni pour les différents calages.
- Le radiateur ventral et ses tringleries de commande. J’ai choisi de le représenter en position sortie ce qui est peu ètre anachronique sa position au sol devant ètre plutôt rentré.
- Les tubulures d’échappement.
Je vous en présente la mise en forme pas à pas car je considère que c'est impératif de posséder cette technique si l'on veut se lancer dans des maquettes un minimum élaborées.
Le papier est roulé sur une cap du diamètre adéquat et collé bord à bord. Le tube ainsi formé est tronçonné à la lame de rasoir. Les tubulures sont légèrement ovalisée et collées une à une à leur emplacement.- Le collimateur dont le viseur a été photocopié sur une feuille de transparent pour rétro projecteur puis découpé.
- Le tube de pitot roulé sur une cap après avoir désépaissi le papier.
- Les canons et leurs carénages.
- Les antennes dorsale et ventrale (cette dernière en position repliée, l’avion étant au sol).
- Et pour finir l’hélice.
Vues de détail
Quelques vues de détail vous permettant d’apprécier le niveau de détail de cette maquette.
Bons vols !
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Par CRIQUET le 25 Février 2022 à 20:48
Il aremplacé le DEWOITINE D1 C1 et est une version navalisée du WIBAULT 7.Equipé de 2 mitrailleuses de capot Vickers de 7.7, 24 exemplaires furent mis en service de 1932 à 1938.
Il est équipé d’un moteur GNOME et RHONE 9 Ad de 420cv.
Vous avez déjà assemblé, avec soin des maquettes en papier simples et vous êtes satisfait du résultat obtenu ? Vous aimez les avions et rêvez maintenant de vous attaquer un jour à une maquette hyper détaillée qui vous demandera une quantité non négligeable d’heures de patience pour en venir à bout?
Ca y est. Vous avez attrapé le virus des maquettes papier.
Mais avant de vous lancer à corps perdu dans le montage d’une telle maquette qui laissera votre entourage béat d’admiration (si, si !), je vous propose le montage d’une maquette de niveau de difficulté intermédiaire qui permettra de passer en revue quelques astuces qui vous aideront dans le montage de votre futur projet.
J’ai jeté mon dévolu sur le WIBAULT 74 C1 de MAREK qui présente plusieurs avantages :
- Il est à l’échelle du 1/33, échelle dans laquelle se situent les modèles les plus détaillés.
- C’est un avion français (cela ne gâche rien) et de plus haut en couleur.
- Il regroupe les difficultés classiques : la réalisation d’un moteur apparent, un capot bombé, des gouvernes séparées, une aile surélevée avec des mats, des roues etc.
- Il est proposé sur fichier pdf ce qui permettra l’impression des planches autant de fois que nous le souhaiterons sans perte de qualité et dans des grammages de papier adapté.
- Le nombre de pièces est limité et comme vous le verrez nous en limiterons encore plus le nombre sans nuire au résultat final.
- J’ai déjà assemblé le BLOCH 152 du même créateur et le WIBAULT est conçu de la même façon. Je sais donc où je « met les pieds » ou plutôt « le cutter » !
IMPRESSION DES PLANCHES
Celles qui comportent les pièces sont imprimées sur du papier 160g ( DCP de CLAIREFONTAINE pub gratuite). Il est, peut être, un peu plus cher que les autres mais c’est un papier de qualité.
Les planches qui ne comportent pas de pièces sont imprimées sur du papier photocopie 80g.
Certaines planches de pièces pourront être réimprimées sur un papier de ce grammage (papier de qualité la aussi) et je vous le suggérerai au fur et à mesure que nous avancerons dans le montage.
A mon habitude, je réalise en premier tout les sous ensembles (hélice, train, habitacle…) avant de m’attaquer aux éléments principaux que sont le fuselage et les ailes.
Cela entretient la motivation, d’autant plus que les modèles sont complexes et que le montage va durer un certain temps.
LE POSTE DE PILOTAGE
Aucune indication quand au diamètre des cap à utiliser.
Couples. Ils devront être détourés en éliminant la totalité du trait de leur contour. Si vous allez un peu au delà, ce n’est pas grave. Il vaut mieux avoir un peu de jeu lors de la mise en place du revêtement.
Ne pas se fier à la vue éclatée page 6. La structure latérale 15 est représentée inversée. Le renfort oblique est à orienter dans le même sens que 14.
Siège : cap 5/10 pour la structure du dossier. Les boucles du harnais ont été ajourées.
Manche : cap 10/10. Si vous respectez la longueur indiquée page 5, il ne passera pas sous le tableau de bord
Tableau de bord : les cotés sont à rabattre sur la structure latérale. La partie basse du tableau est, à mon avis, le support de compas et, de ce fait, doit être rabattue horizontalement, ce qui permet le débattement du manche, sinon le manche est trop long et ne peux pas passer sous le tableau de bord. Je n’ai pas trouvé de documentation infirmant ou confirmant cette hypothèse.
Tous les cadrans ont reçu une goutte de KRISTAL CLEAR (à défaut de colle à bois blanche) qui leur donne une certain bombé brillant.
Le tableau de bord est à mettre en place après collage du cadre C sur le plancher.
Palonnier : cap 10/10 mise en forme.
Roue de trim: Le positionnement du repère 14a, que je suppose être la roue du trim pose problème. Si l’on se réfère à la vue éclatée page 6, il semble se positionner au bout d’une excroissance de la structure latérale. Par contre, son emplacement est matérialisé sur la structure 14 beaucoup plus en avant. Dans le doute, j’ai respecté cette dernière position.
Retouche peinture : gris acrylique LC18 de LIFECOLOR. Un » poil » clair quand même.
Réalisme : A mon habitude, j’ai positionné le manche « à piquer » et le palonnier orienté d’un coté ce qui obligera à mettre les gouvernes concernées dans des positions adéquats.
Ne pas oublier la bouteille (oxygène ?) située à droite du siège, contre la cloison dorsale.
Une amélioration possible et simple à réaliser serait d’ouvrir le plancher de part et d’autre du manche et de figurer les câbles de commande de la dérive par de la cap 3/10.
Certaines petites pièces sont difficiles à rouler (poignée du manche, support cylindrique du palonnier etc.) du fait de l’épaisseur du papier. Deux solutions : réimprimer la planche sur du papier 80g ou alors appliquer la technique du « délaminage » Voir « petits tubes de papier » dans la rubrique « tour de main ».
LE MOTEUR
Cylindres : les rondelles « a » sont découpées à l’emporte pièce. Les cylindres sont roulés sur une surface appropriée (dos de tapis de souris) à l’aide d’un bout de cap de 30/10. Le collage se fait bord à bord et renforcé par une bandelette de papier fin en lieu et place des renforts « b et d ». Voir » alternative aux pattes de jonction » dans la rubrique » tours de main » pour ceux qui ne connaissent pas cette méthode.
Les culasses viennent coiffer les cylindres.
Caches culbuteurs Repère« 7 ». Ils sont irréalisables tels que préconisés (ou alors il faut me montrer). Les pièces « a » ont été simplement collées sur une chute de carton d’épaisseur appropriée, mises en forme, peintes en gris et collées sur les culasses.
Carter : pas de problème particulier. Penser à y percer les différents trous (tiges culbuteurs et tubulures).
Tubulures : Elles sont réalisées en fil de soudure à l’étain diamètre 1.4mm. Elles reçoivent une couche de peinture brun rouille et une touche de noir à leur extrémité. Il est suggéré de les réaliser en gaine électrique mais après quelques essais non concluants (particulièrement au niveau du raccord en « Y » des tubulures 9), j’ai opté pour l’étain plus aisé à mettre en œuvre. Collage cyano et accélérateur. Dommage que les photos du moteur réel ne sont pas légion elles auraient permis de travailler un peu plus les hauts des cylindres bien apparents après la pose du plastron.
L’HELICE
Si noyer une cap dans les pales (comme préconisé) peut, convenir pour des hélices métalliques je trouve cette solution inadaptée pour des bonnes « batteuses » en bois comme c’est ici le cas.
De plus, malgré tout le soin apporté, on devine l’existence de cette corde à piano une fois les pales terminées son emplacement étant marqué lorsque l’on colle de part et d’autre les faces des pales.
Les plus réalistes sont proposées constituées d’un empilage de couches de carton, toutes de formes différentes, rendant au mieux le volume et le vrillage des pales.
Un des plus beaux exemples est l’hélice du BB NIEUPORT de GPM dont la présentation est proposée sur ce blog.
Ne voulant pas me résoudre à la solution préconisée, j’ai opté pour la réalisation d’un noyau de carton profilé et pris en sandwich entre les faces des pales.
Un bout de cap de 10/10 et d’1 cm est noyé au pied de la pale et servira à encrer cette dernière dans le moyeu.
Il suffit de réimprimer la planche des pales sur du papier ordinaire, voir en noir et blanc pour les plus économes. Une face de pale est collée sur du carton de 1mm et l’ensemble mis en forme par ponçage.
La réalisation de tels noyaux ne vous prendra que quelques minutes pour un résultat » un peu » plus réaliste. La suite du montage de l’hélice est classique.
CAPOT MOTEUR
Je n’ai pas utilisé les revêtements intérieurs 33a et 34a pour deux raisons.
La première est que leur mise en place est quasi impossible et que leur emploi serait un gène plutôt qu’autre chose dans la mise en forme du capot.
La photo montre le capot tel que je l’ai réalisé et si vous voulez arriver au même résultat suivez mes conseils.
Les pièces 33 à 35 sont mises en forme et fermées par collage bord à bord.
Ces éléments seront ensuite collés entre eux en procédant par de petites zones de collage. Le secret de la réussite : laissez sécher ! Rien ne vous empêche de faire un collage et le temps que cela sèche de faire autre chose.
Sur un tel modèle, il y a de quoi s’occuper à coté.
Bien entendu, ces collages sont renforcés par de fines languettes de papier. Voir paragraphe sur le moteur.
Une fois l’ensemble bien sec on le mettra en forme à l’aide d’un outil arrondi en interposant le capot entre cet outil et une surface dure.
Dans mon cas l’extrémité plastique d’un manche de cutter.
On fera parcourir cette surface à l’outil en appuyant modérément. Plus facile à faire qu’à décrire. J’ai peint l’intérieur en gris foncé (n° 27 acrylic de HUMBROL)
LES GOUVERNES
Si leur renforcement intérieur est une bonne idée limitant les risques de vrillage (j’utilise aussi cette méthode pour mes créations), l’insertion d’une cap en « U » est superflue.
Cette cap est destinée à ficher les gouvernes dans les plans fixes correspondants.
Nos maquettes n’étant pas des jouets, ont peu obtenir un résultat identique par deux points de colle placés judicieusement sur le bord d’attaque des gouvernes.
Bon joueur, je les ai malgré tout conservées. Elles sont réalisées en cap 5/10.
Les nervures d’extrémités de chaque gouverne ont été contrecollées sur du carton 5/10.
Cela contribue à éviter l’écrasement de la gouverne lorsque vous allez coller le revêtement au niveau du bord de fuite. Bien entendu une mise en forme préalable des bords d’attaque du revêtement est nécessaire avant tout collage.
En ce qui me concerne j’ai utilisé une chute d’une vingtaine de cm de cap 20/10.
Si vous ne l’avez pas encore constitué je vous conseille de jeter un œil à la rubrique « galber le papier ».
Le matériel en photo me sert toujours 10 ans après….
LES AILES
Copier l’avion grandeur est souvent une bonne solution. L’aile est constituée d’une structure sur laquelle viendra se positionner le revêtement.
Nervures et longerons sont à reporter sur du carton de 1mm. Il manque deux nervures 40E que vous devrez réimprimer !
Cette structure devra être assemblée avec soin sur une surface bien plane si l’on veut obtenir une structure bien rigide garante d’absence de vrillage d’autant plus que l’intrados du profil accuse en creux très prononcé.
A noter que l’extrados de l’aile est horizontal.
Je suggère de combler avec du carton de 1mm tous les espaces disponibles ce qui accroitra encore un peu plus la rigidité.
Tous les revêtements seront préalablement mis en forme.
On positionnera en premier le revêtement central de l’aile, suivi du plus important (en dimension).
Les fermetures des bords de fuite 43 seront renforcées par du carton 5/10 puis collés à l’intérieur des revêtements au moment de la mise en place de ces derniers.
Avec un minimum de soin et de patience, la réalisation de l’aile, malgré la complexité due au profil évolutif, ne pose pas de problème particulier.
Les ailerons sont assemblés en suivant le même principe que les autres gouvernes et seront collées sur l’aile. Il est possible de leur donner une position différente que dans le prolongement du profil auquel cas il faudra penser à coller le manche incliné du coté correspondant.
A l’extrados de l’aile figure une sorte de boitier profilé que nous rajouterons plus tard.
FUSELAGE
Le principe est de réaliser une structure rigide sur la quelle viendra se coller le revêtement. C’est une excellente méthode que j’ai adoptée pour mes créations (même au 1/66) car elles garantie un fuselage non vrillé.
Nous commencerons par assembler l’arrière du fuselage.
Les revêtements intérieurs sont contrecollés sur du carton 5/10 (par exemple). Les différents couples sont mis en place après ajustement de leurs contours (zone d’encastrement).
Reste à habiller cet ensemble de son revêtement extérieur.
Le seul problème est qu’il faut poncer le contour des couples de façon que le revêtement extérieur recouvre « pilepoil » la structure, ce qui demande soin et patience.
Vu les formes simples de ce fuselage j’ai essayé une autre méthode que j’ai imaginée pour un modèle que je suis en train de dessiner et qui présente, lui aussi, un fuselage aux formes simples.
Je ne conserve que le couple F, le couple G est éliminé. Celui-ci sera découpé à l’extérieur des décrochements latéraux et inferieur prévu pour les encastrements. Ne pas oublier l’évidement central.
Le fond (extérieur) est contrecollé sur du carton 5/10, et le couple F sera donc à diminuer, en hauteur, de la même épaisseur.
Après avoir roulé le dos du revêtement, on le colle latéralement sur les champs de la partie inférieure ce qui permet un ajustement précis. On obtient donc une sorte de tube. Ce tube sera fermé à l’arrière par l’étambot de la dérive. L’astuce consiste à fixer provisoirement le couple F, en utilisant son trou central, sur un tube de diamètre légèrement inférieur. Interposer du papier, roulé sur le tube, pour rattraper la différence de diamètre et obtenir un léger serrage. La périphérie du couple sera encollée et glissé à l’intérieur du fuselage jusqu’à ce qu’il coince légèrement. Après séchage on retirera le tube qui nous aura servi à le positionner.
Des habillages internes, on ne récupérera que la partie visible par le trou de l’habitacle. Ceux-ci seront collés sur la face interne des revêtements intérieurs.
Ce sera au tour des couples de l’habitacle à être ajustés, puis celui-ci sera glissé et collé à l’avant de notre fuselage. Attention à ce que le couple C ne soit collé que sur la moitié de son épaisseur, l’autre moitié recevant le bord du capotage 21. A ce stade on peut fermer le trou de l’habitacle et mettre en place la garniture 27.
La réalisation du nez ne pose pas de problèmes particuliers. On veillera à ce que les couples A et B soient identiques pour assurer une bonne continuité du carénage moteur sur le fuselage.
Le nez pourra recevoir l’ensemble moteur et les mitrailleuses 28 qui seront roulées sur une tige de diamètre approprié après avoir « délaminé » copieusement le papier.
Comme pour d’autres petits éléments, la méthode suggérée avec patte de jonction et enroulement autour de deux rondelles est impossible à mettre en œuvre.
Expliquez moi comment vous réalisez le canon (26b) ! Et en plus, il y a un croquis explicatif !
Au risque de me répéter, je ne comprends pas que, sur un tel modèle, sommes toutes de bon niveau, de telles solutions puissent être proposées.
Bref.Les mitrailleuses seront collées en place et coiffées des carénages 29. Un micro tube (aiguille de seringue) en figurera les bouches.
Pare brise : Il recevra un vitrage transparent. Les patrons sont fournis sur la planche 2.
On peut aussi se contenter des pièces bleutées proposées, mais ce serait dommage compte tenu de la facilité de mise en œuvre.
Le collage des vitrages à l’intérieur de l’armature sera fera à la cyano gel avec juste ce qui est nécessaire pour les fixer.
LE TRAIN D ATERRISSAGE
Je ne m’étendrai pas sur la méthode que j’utilise pour réaliser les roues.
Elle est facile à mettre en œuvre, rapide à exécuter et donne le résultat escompté. Voir « des roues bien rondes ».
Pour les pinailleurs un plat figurera l’écrasement du pneu au sol…Pardon, sur le pont d’envol !
Les pneus seront peints en gris très foncé (pas noir pour plus de réalisme).
J’utilise pour ma part un flacon de HOBBY COLOR n°77 (noir de pneu) acheté il y a plus de 20 ans….
Si j’ai utilisé de la cap de 1mm (il n’y a pas de diamètre préconisé sur les planches) pour les jambes principales, je suggère l’utilisation de cap de 0.8mm pour la réalisation des différents tirants.
Pour pouvoir rouler les pièces 55, 56 et 60 sur les cap correspondantes, il est préférable de réimprimer la planche 6 sur du papier moins épais (ordinaire de 80g) et de découper les pièces en laissant, d’un coté, une marge de 1mm, ce qui donnera « un peu de gras » pour l’enroulement.
LA MISE EN CROIX
Tous les différents mats auront été préparés à l’avance.
J’ai réalisé un bâti de montage en chutes de carton plume que j’avais sous la main (on peut aussi utiliser du carton fort ordinaire ou tout autre matériau suffisamment rigide).
Procéder avec méthode en commençant par le support central de l’aile, puis les mats obliques.
A la suite de quoi on procédera à la mise en place du train et de ses différents renforts.
Tous les collages seront effectués à la cyano gel qui laisse un minimum (vraiment mini) de temps pour l’ajustement contrairement à la cyano fluide dont la prise est instantanée. On mettra ensuite en place le sabot arrière.
L’appareil pourra retrouver une configuration normale (sur le ventre) qui permettra de coller les roues en respectant leur léger pincement vue de face.
C’est le moment de positionner les différents petits équipements : marche pieds, prises d’air etc. et de s’apercevoir que la crosse d’appontage 61 ne figure sur aucune des planches.
Il va donc falloir la fabriquer avec les moyens du bord.
Pour ma part j’ai utilisé une méthode luxueuse en la redessinant et en la mettant en couleur sous AUTOCAD, mais vu sa simplicité il est tout aussi rapide de la découper dans une chute de carton 1mm et de la peindre.
Vous etes venus à bout de ce WIBAULT 74 C1...Bravo! Vous pouvez vous lancer dans la réalisation de modèles plus complexes avec un maximum de chance de réussite. Le seul mot d'ordre: y prendre un maximum de plaisir!
Pour finir quelques photos de l'oiseau sur mon tarmac préféré de Saint papoul Airport.
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